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Chez DIA aussi, les salariés sont méprisés !
18/07/2011 05:03
Les Lapins ne mangeront pas ce soir ….. Après Monoprix, et Carrefour, l’enseigne de hard discount Ed/DIA%, franchit encore une étape dans l’indicible, et l’intolérable !!
Ce soir, les lapins ne pourront avoir : Trois salades flétries, en piteux états, une botte de persil fané, et un poireau, quelque peu jaunit !! Encore une étape de franchie dans le manque de respect des droits du salarié, et la transgression de la vie privée, chez Ed ! Violation de la vie privée, abus de pouvoir, mépris des droits les plus élémentaires, mesures de licenciements abusives, sans aucun fondement, sont le crédo de la direction Ed, qui doit digérer la récente scission avec le groupe carrefour. Une salariée d’un magasin Ed du nord de Lille vient de faire l’objet d’un licenciement pour faute grave et ceci pour : « vol de fruits et légumes invendables ». Des droits élémentaires bafoués… Cette salariée a fait l’objet d’un contrôle à l’issue de sa demi-journée de travail. Alors qu’elle sortait du magasin, un cadre de la société a procédé à un contrôle. Ayant fait ouvrir le coffre de la voiture de la salariée, ce cadre n’a pas hésité à fouiller celui ci – ce à quoi il n’est bien sûr pas autorisé -, hors la présence d’un témoin, ou d’un OPJ, et sans l’assentiment de la salariée. Puis une fois ouvert, il a fouillé l’intérieur, ainsi que dans un sac poubelle se trouvant dans le coffre. Le butin, qui représente selon Ed une valeur marchande comprise entre 2, 38 euros et 6 €, ne provenait pas du magasin Ed auquel travaillait la salariée, et avait été donné par une tierce personne en dehors de tout contact avec l’enseigne Ed, découlait en fait des poubelles, et avait pour vocation de nourrir des lapins. La salariée, sans aucun antécédent disciplinaire, a reçu sa lettre de licenciement pour faute grave, privative de préavis et d’indemnités, le vendredi 15 juillet, faisant suite à une mise à pied de plus de 06 semaines. Elle s’apprête à faire valoir ses droits en justice, soutenue par le syndicat force ouvrière, afin de faire cesser ces pratiques intolérables, qui déshonorent celles et ceux qui les diligentent, les pratiquent, et les ordonnent. Par deux courriers envoyés courant juin, le syndicat FO Ed a attiré vainement l’attention de la direction Ed, notamment sur les vices de forme, et très graves manquements aux règles de droit les plus élémentaires, inhérentes notamment à la violation de la vie privée. La direction Ed n’a pas daigné répondre, préférant procéder au licenciement de sa salariée. DSC FO Ed/DIA%
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