FO Carrefour et la FGTA écrivent à la direction Carrefour Monsieur le Directeur, Dans notre courrier du 16 septembre, nous vous réclamions un temps d’arrêt dans la mise en place du modèle Opérationnel. Carrefour doit prendre le temps d’écouter les salariés, d’expliquer et d’analyser les enjeux et les conséquences sociales et économiques de ce projet. Force Ouvrière refuse le déploiement en l’état de cette réorganisation dans les 200 hypermarchés, qui impose la mise en place d’horaires de nuit dans les PGC, à partir de 2 heures du matin, et des changements d’organisation dans tous les rayons, sans véritable concertation des partenaires sociaux. Pour FO, ce projet n’est qu’une pure volonté économique de réduire encore les coûts et d’améliorer la productivité, sans tenir compte de son impact sur les conditions de travail et sur l’emploi. Les salariés perçoivent tous ces changements comme une casse sociale. Pour Force Ouvrière, les 2 tests en cours ne sont pas suffisamment significatifs au niveau national. Nos équipes dans les hypers constatent tous les jours la dégradation des conditions de travail, due à la multiplicité des projets mise en place par les Directions, ainsi qu’aux modifications d’horaires. Force Ouvrière vous demande encore une fois le report du déploiement de plusieurs mois, avec la mise en place de tests sérieux et élargis, suivis par nos équipes, afin de jauger véritablement les conséquences de ce déploiement. Pour cela, Force Ouvrière demande la mise en place d’un expert spécialisé avant de prendre toute nouvelle décision. Nous vous adressons ces demandes depuis plusieurs mois, avec pour seul écho de votre part une fin de non-recevoir, et la mise en place en force et par bribes de vos projets dans tous les établissements. Pour ces raisons, nous organisons une action de contestation le 18 Novembre, devant le siège d’Evry et devant la Direction Régionale de Vénissieux, avec pour exigence majeure la prise en compte de nos revendications. Seulement une réponse positive de votre part pourra nous permettre de reprendre le dialogue social dans l’entreprise, qui aujourd’hui est quasi rompu. Le 25 Novembre prochain, les élus FO refuseront de valider en l’état ce projet de déploiement du changement d’organisation, projet sur lequel ils vous questionnent et vous alertent depuis des mois. Sachez que sans nouvelle proposition de votre part, nous sommes déterminés à entreprendre des actions de contestation plus importantes. Recevez Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées. Michel ENGUELZ /Dejan TERGLAV
ce que j'espère c'est que tout ceci cesse et reparte de zéro,
car si cela passe, nous sommes condamnés à toujours payer plus , travailler
plus et gagner moins , le seul bénéficiaire de tout ceci sera notre
gouvernement, on pourra plus se soigner, car ceci est le début d'une
destruction de la sécurité sociale, et de nos droits acquis, c'est pas
juste et inégal ....marre y en marre de travailler pour enrichir notre
gouvernement et de ne pas pouvoir profiter de sa retraite.....
c'est important que tout syndicat confudu oubli son propre intérêt et
s'unissent pour cette même bataille, la retraite et tout ce que cela
va engendrer nous concerne tous et nous devons rester unis pour cette
bataille contre toutes ces réformes que ce gouvernement censurateur et
destructeur de tout ( il ne veut plus de syndicat, il veut être roi sur
toute la ligne et dans tout les domaines,il ne veut rien n'y personne
en face de lui qui s'y oppose) c'est pour cela que les syndicats
sont nés pour défendre nos acquis et nos droits alors si nous sommes
désunis dans cette grande bataille nous ne serons rien et serons impuissant
.... a vous de voir et de mettre votre orgueil de coté .....
Résistance, Le poing levé ! Contre le dictat de ceux qui ont perdurer dans le pourrissement du mouvement !
08/11/2010 23:29
Déclaration du Bureau de Force Ouvrière du 8 novembre 2010 Parce que le projet de loi sur les retraites est dicté par des raisons liées aux marchés financiers et aux engagements restrictifs au plan européen, ce qui en fait un élément clef du plan d’austérité mis en place. Parce que ce projet constitue une contreréforme très largement rejetée par les salariés et se situe à l’opposé des propositions et revendications défendues et déclinées par Force Ouvrière. Dès le départ Force Ouvrière a revendiqué le retrait de ce projet pour une autre réforme basée sur le financement et répondant aux besoins sociaux. De la même manière, convaincue qu’il faudrait un rapport de force important pour faire reculer le gouvernement à différentes reprises, Force Ouvrière a proposé un appel commun des confédérations à 24 heures de grève franche public/privé, point d’appui pour un élargissement déterminant du mouvement. Ce fut encore le cas le 4 novembre 2010, avant la promulgation de la loi, lors de la dernière réunion des syndicats, proposition refusée par les autres organisations. Convaincue, parallèlement, que l’unité d’action était nécessaire, Force Ouvrière s’y est pleinement engagée, sur ses positions, dès le 7 septembre. Plusieurs manifestations inédites et exceptionnelles par leur nombre et leur ampleur n’ont pas fait céder le gouvernement qui a affiché un mépris et une conception autoritaire du dialogue social. Pour le bureau confédéral de Force Ouvrière, tout n’a pas été tenté pour obtenir satisfaction, notamment l’appel commun à 24 heures de grève pour solidifier, coordonner et unifier un mouvement qui a pris la forme de grèves reconductibles, de débrayages, de manifestations et d’actions. Force Ouvrière continuera à marteler ses positions et revendications et à prendre des initiatives en matière de retraites dans les semaines et mois à venir, excluant de faire oublier ou de zapper les retraites au profit d’autres dossiers qui seront traités à part et sur lesquels notre cahier revendicatif est prêt. Le bureau confédéral confirme, par ailleurs, son opposition à toute mise en place d’un régime unique par points ou comptes notionnels, antichambre de la capitalisation. Dans le même temps, y compris par respect des salariés qui ont fait grève, Force Ouvrière ne saurait s’engager ni dans une stratégie d’oubli ou de diversion, ni dans une stratégie d’épuisement. Pour toutes ces raisons, Force Ouvrière ne participera pas à la réunion des syndicats du 8 novembre et réaffirme sa pleine disponibilité et son plein engagement pour construire réellement le rapport de force dans une démarche de résistance et de reconquête. Communiqué Force Ouvrière du lundi 8 novembre 2010