ATTENTION DANGER ! . . . et si les 3X8 du PGC ouvraient la porte aux V.S.D. ?
04/08/2010 06:39
Comme dans l'industrie, Carrefour projette les 3X8 au PGC, mais bientôt, pourquoi pas les VSD (Vendredi, samedi, Dimanche) ?? Il est grand temps de se lever, salariés Carrefour et de se battre ensemble !
jérôme.
Commentaire de marlene (06/08/2010 19:19) :
et oui aujourd'hui il a plus de lois faites pour les employeurs que
pour les salariés , bientôt nous travaillerons tous sept jours sur sept
sans compensations et obligatoires, la vie de famille ne sera plus une vie
de famille ce qui l'est pour beaucoup d'entre vous, la valeur
humaine n'existe plus, faire les 3x8 dans des magasins? ou va t-on?
y'en a marre.....
Cet hommage, je tenais à vous le faire partager. Demain cela peut être l'hôtesse de la station, l'agent de sécurité poignardé dans une galerie marchande. Cela nous concerne toutes et tous et je vous demande de regarder cette vidéo poignante parce que humaine.
jérôme
Commentaire de marlene (29/07/2010 13:48) :
sincères condoléances pour votre collègue , il a raison de dire que c'
est de la barbarie, c' est vrai ils ne sont jamais puni longtemps et
de plus ils ont un confort de plus en plus élaboré dans les prisons et sont
remercier pour bonne conduite alors qu' ils ont assassiné des
innocents, jamais cet enfant ne reverra sa mère alors qu' eux
reverrons le jour et leur famille ou recommenceront un autre crime de
barbarie à leur sortie, mais c' est vrai qui va défendre ta défunte
collègue? la violence ne doit pas être résolue par la violence mais que
notre président se lève et fasse appliquer une bonne justice, car si une
vie humaine n' a pas d' importance pour lui, qu' il ôte ses
oeillères de politicien et qu' il regarde la peine et le chagrin que
cela déclenche, et l' amertume dans votre métier , pourquoi défendre
une cause alors qu' on laisse tuer ses représentants en laissant des
tueurs en liberté et en leur trouvant des causes atténuantes? en clair on
peut tuer, violer, voler , casser, on aura toujours une excuse atténuante?
mais ceux qui meurent à cause de ces actes de barbarie qu' elle cause
devons nous trouver pour qu' on ai le droit de leur ôter la vie? qui
va aider leur famille leur amis? ils n' ont pas une remise de liberté
pour bonne conduite ils meurent sous la violence et on les oublis c'
est pas juste.... bon courage à vous et merci de nous protéger
"Puisqu'ils font semblant de nous payer, faisons semblant de travailler"
27/07/2010 07:28
Lars Olofsson champion toutes catégories du CAC 40 Avec 9,2 millions d'euros, Lars Olofsson est le patron le mieux payé du CAC 40 en 2009. Lars Olofsson, directeur général de Carrefour, occupe la première marche du podium des patrons les mieux payés du CAC 40 en 2009, avec une rémunération globale de 9,2 millions d'euros. Tel est l'enseignement du palmarès établi par la société de conseil OFG, qui inclut la valorisation des stock-options et des actions gratuites attribuées. Les émoluments du Suédois, à la tête du leader français de la distribution, dépassent de près de 2 millions ceux de son propriétaire, Bernard Arnault, qui n'aligne, lui, "que" 7,4 millions d'euros. Dans le dernier numéro de "Positif"", la revue « poudre aux yeux » de Carrefour, on peut y lire: "Carrefour est un excellent endroit pour travailler, qu'on y a le bon salaire pour le travail qu'on y fait et qu'on se respecte les uns les autres". Nous ne commenterons pas, le merveilleux pays d'Alice qu'est l'entreprise aux yeux de nos dirigeants, ni la merveilleuse grille de salaire des employés de la grande distribution, quant au respect, il nous suffit de regarder la rémunération annuelle de Lars Olofsson! A agir de la sorte en terme de communication, on risque fort d'entendre un jour ce qu'on entendait dans les pays de l'est à l'époque des soviets: "Puisqu'ils font semblant de nous payer, faisons semblant de travailler". De restructurations en restructurations, les salariés ne reconnaissent plus leur entreprise. Cette entreprise qu’ils ont fait grandir pour qu’elle soit bradée aujourd’hui aux spéculateurs, aux fonds d’investissements sans foi ni loi. 9,2 millions d'euros pour un seul homme, sans compter les salaires de ses bras droits et les dividendes des actionnaires.
Alors que dans les magasins les conditions de travail se dégradent par manque d’investissement, Alors que les salaires stagnent, que les ouvriers professionnels réclament un simple niveau C, Alors que l’automatisation à outrance est le seul objectif pour plaire à la clientèle qui ne demande qu’à avoir un sourire en passant dans les rayons, en caisse, ce sourire doit être celui d’un être humain, bien à son poste de travail, bien dans son entreprise. Ce sourire ne peux exister que par le respect des hommes et femmes qui ont fait et qui doivent continuer à faire de Carrefour le meilleur Commercant. Les salariés sont aujourd’hui, plus que jamais, la seule variable d’ajustement. Les salariés n’ont plus rien comme motivation. Un salaire au plus bas, un encadrement désabusé qui va être remplacé par des niveaux 4. Rien, de rien, il ne reste plus rien ! Ah oui, il sera répondu : « vous avez un boulot !» Mais jusqu’à quand ? Quand les salariés sont complaisants et ne bougent pas, leur poste de travail disparait quand même ! Alors chers collègues, je vous le demande, allons nous attendre longtemps « la mort du ptit cheval » ? La première étape logique pour nous rejoindre dans l’action est d’adhérer. Pourquoi ? Parce que lorsque les syndicats démontreront (toujours anonymement) qu’ils représentent au moins 50% des salariés du magasin, là la balance commencera à pencher. Il ne s’agit pas de dire « oui mais les syndicats…. », il s’agit de faire des syndicats Votre moyen de protestation. A partir de là, ensemble, nous pourrons prendre notre destin en main ! Jérôme BERSON.
Commentaire de marlene (29/07/2010 13:54) :
et oui nous allons droit dans le mur, surcharge de travail, plus de
reconnaissances professionnelles, rendements, et sous- payés voila ca qui
attends le monde du travail pour nous tous, et MR SARKO qui laisse faire
car ce sont de riches actionnaires et ce qui l'intéresse lui
c'est le fric, les gens il s'en fout ca na lui rapporte rien et
pourtant c'est bien nous qui travaillons, y'en a vraiment ,
vraiment marre nos spéculateurs boursiers s'en mettent plein les
poches et détruisent notre avenir
Dimanche 25 juillet 2010 7 25 /07 /2010 Carrefour: L'Hyperchantier Refonte des magasins, des prix, des marques, des équipes... Depuis seize mois, le Suédois Lars Olofsson, l'homme fort du géant de la distribution, s'est attelé sans états d'âme au redressement du groupe. Un électrochoc salutaire. Il était temps : le groupe fondé par les familles Defforey et Fournier - qui ont ouvert, en 1963, le premier hypermarché en France, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) - n'en finissait pas de perdre son image, ses clients et ses parts de marché. Rien que pour l'année 2009, le résultat net du distributeur, qui tenait son assemblée générale d'actionnaires le 4 mai, a chuté de 70 % ! Dans un environnement concurrentiel de plus en plus agressif, Carrefour, fier de ses 15 500 magasins dans 32 pays, fort de ses 495 000 salariés, a trop longtemps fait du surplace, laissant ses hypers vieillir, et ses prix augmenter. Cet électrochoc ("rupture", dixit Lars Olofsson) Carrefour en avait grandement besoin. Après une décennie d'atermoiements et de compromis, ponctuée par plusieurs changements d'actionnaires et de patrons (trois en dix ans), "le plus arrogant des distributeurs", selon le mot d'un ex-salarié, s'est réveillé à bout de souffle, souffrant d'une réputation qui lui colle encore à la peau : celle d'un commerçant distant qui pratique des prix élevés. La cause principale de ces déboires ? La fusion mal digérée avec Promodès, en 1999. La lente descente aux enfers a commencé cette année-là. "Le groupe est alors devenu un monstre de complexité, jonglant avec les différents formats de magasins et deux équipes en concurrence féroce", raconte un expert. "En refusant de rebattre les cartes après l'absorption de Promodès, Carrefour n'a pas su profiter d'une situation censée augmenter sa rentabilité", explique Jacques Beauchet, ex-DRH et auteur du livre Carrefour des illusions(éd. Bertrand Gobin). D'où la difficulté croissante à gérer un bateau devenu ivre. "Daniel Bernard [ex-PDG] a multiplié les erreurs, baissant un jour les prix afin d'améliorer la compétitivité, les relevant le lendemain pour restaurer les marges", confie un consultant. Une politique en yo-yo suicidaire. Même stratégie floue à l'international, où le groupe n'a pas voulu trancher dans le vif. Prenez Carrefour Belgique : "Personne n'a osé toucher cette société, alors qu'elle perdait de l'argent depuis cinq ou six ans", analyse un professionnel. Pourquoi une telle passivité ? "Daniel Bernard ne pouvait se résoudre à revenir sur ce qu'il avait créé", interprète Jacques Beauchet. Des inerties du passé qui ont lourdement pesé sur l'entreprise. Jusqu'à présent. On efface tout, on recommence. Depuis sa nomination par Bernard Arnault (groupe Arnault) et Sébastien Bazin (Colony) - les actionnaires de référence logés dans la holding Blue Capital - l e Suédois Lars Olofsson n'y est pas allé de main morte, identifiant jusqu'à sept chantiers à mettre en route le plus rapidement possible, de la politique des prix à la gouvernance de l'entreprise. Avec une priorité absolue : "La France, la France et la France." Si certains changements ont été entamés par son prédécesseur, José Luis Duran, débarqué à la fin de 2008, le nouveau patron à poigne a, lui, accéléré la cadence. Sans états d'âme, observe un ancien cadre : "Venant de l'extérieur, il n'a eu aucun scrupule à secouer le cocotier pour conduire un lourd travail de reconstruction", souligne Jean-Daniel Pick, associé de la société de consultants OC ' C. Le plus urgent était de changer l'"image prix". Jusqu'ici, les magasins du groupe compensaient la hausse des étiquettes par des promotions. Mais les consommateurs ne se sont pas laissé prendre. "Carrefour a perdu de cinq à dix ans. Il est donc raisonnable de compter trois ans pour regagner la confiance des clients", plaide Olofsson. "Le plus important c'est de bouger et de le faire savoir". Parmi les mesures lancées, la création de Carrefour discount, 400 références premiers prix, sur le modèle des produits libres (le paquet de pâtes vaut 35 centimes d'euros !) s'inscrit dans cette reconquête. Autre levier pour attirer le chaland : les promos libres, qui permettent aux clients de choisir leurs réductions. "Le plus important, soutient Olofsson, c'est de bouger et de le faire savoir." En réalité, les prix chez Carrefour ne sont supérieurs que de 3 % à ceux de la concurrence, mais nombre de clients sont persuadés du contraire. Les efforts entrepris ont commencé à porter leurs fruits. En 2009, l'enseigne aurait comblé 20 % de son déficit d'image par rapport à Leclerc, selon une étude OC ' C. Pour autant, les hypers continuent de souffrir, même si le premier trimestre 2010 enregistre un léger mieux. Autrefois force de l'enseigne, ils sont devenus son talon d'Achille. "C'est le problème des grandes surfaces dans les pays matures. Elles vieillissent et subissent, dans le non-alimentaire, la concurrence agressive des enseignes spécialisées, comme H ' M, Décathlon ou Ikea", analyse un consultant. Mais les hypers représentant en France 25 % du chiffre d'affaires et 40 % du résultat, Lars Olofsson a dû se résoudre à "réinventer" le modèle. Un vrai challenge. En attendant sa présentation en septembre, le groupe réorganise ses structures tout comme la gestion de ses flux et de ses achats. Aéré, lumineux, doté d'une signalétique lisible et de caisses automatiques, le géant de Chambourcy préfigure ce nouveau modèle. "On veut supprimer tous les freins décourageant les courses en hyper", affirme Guillaume Vicaire, responsable des hypermarchés de France. Autre bouleversement : la déclinaison de la marque Carrefour sur l'ensemble des formats du groupe. Une réussite. Les ex-Champion, rebaptisés Carrefour Market, ont vu ainsi leurs ventes grimper de 7 à 8 %. Quant aux ex-8 à Huit, devenus Carrefour City, ils ont enregistré une progression de leur chiffre d'affaires allant jusqu'à 50 % ! Pour mener à bien cette révolution, le nouveau directeur général vient de changer son état-major. Il a fait appel à quelques "pointures" venues de Tesco et de Wal-Mart. De quoi redonner à Carrefour la culture de la performance. Ce renouvellement a une autre vertu : en finir avec la fusion. A l'exception d'un cadre dirigeant, aucun ancien de Promodès ou de Carrefour ne fait partie du "top management" ! La nouvelle équipe a du pain sur la planche, en France comme à l'étranger. Car à la Belgique défaillante se sont ajoutés l'Italie, le Portugal, la Pologne ou la Thaïlande : dans ce pays, le groupe est passé de la première à la cinquième place. Or le meilleur gage de rentabilité dans la distribution est d'être leader de son marché. Ces mesures énergiques suffiront-elles à redresser l'entreprise ? Si les résultats du premier trimestre confortent la stratégie mise en place, le pari est encore loin d'être gagné. Notamment parce que les actionnaires entretiennent un certain mystère sur leurs intentions. Arrivés en 2007 pour réaliser la vente du patrimoine immobilier du géant mondial, ils ont vite déchanté lorsque le distributeur a creusé ses pertes. Après l'éviction de José Luis Duran, Bernard Arnault et Sébastien Bazin ont listé, en étroite collaboration avec la direction, les foyers de pertes et les pépites du groupe. Ce qui a alimenté des rumeurs, comme la cession des filiales en Chine et au Brésil. Il n'en a jamais été question, rétorquent-ils, même si Wal-Mart leur a fait une offre - ridiculement basse. Des résultats positifs à court terme ? Quoi qu'il en soit, leurs attentes pressantes ne vont pas dans le bon sens. L'entreprise a en effet besoin de temps pour que le plan opère. Une telle métamorphose implique une baisse des marges que "les actionnaires auront toujours du mal à admettre", explique un expert. "Tout est dans le compromis entre la croissance et la rentabilité", souligne Christian Guyot, analyste chez Tradition Securities. Certes, les actionnaires assurent qu'ils ont fait un investissement à un horizon de cinq à sept ans. Mais que se passerait-il si les résultats ne s'amélioraient pas rapidement ? Déjà, les effets de la réforme des hypers semblent incertains. "Au mieux, Carrefour peut enrayer leur déclin", estime Christian Guyot. La croissance à l'international risque, elle aussi, de se tasser : le Brésil aura du mal à faire mieux qu'aujourd'hui (+ 16 %) et, en Chine, la concurrence est devenue redoutable. Enfin, les économies de coûts (500 millions d'euros en 2010) ne seront pas récurrentes. "On a déjà réduit les effectifs. On ne peut pas aller plus loin", affirme Michel Enguelz, secrétaire général de FO Carrefour. C'est dire si le chemin est escarpé. Même si, demain, de nouveaux eldorados, comme l'Indonésie, peuvent apparaître pour tirer la croissance et le développement du groupe. Lars Olofsson se veut optimiste. Il est convaincu de pouvoir conjuguer la mue du groupe et son retour à la rentabilité. Ne prévoit-il pas, d'ici à l'échéance de son plan, une croissance de 10 à 15 % en France pour le distributeur ? Lequel aura toujours le temps, ensuite, de retrouver ses racines et son esprit de conquête. source:lexpress.fr
Un par un les magasins sont en deuil ! Un nouveau virus détruit les salariés Carrefour, attendrons nous l'état de Pandémie ?
22/07/2010 23:32
22/07/2010 - CARREFOUR ETAMPES : Fermeture annoncée du service décoration ! Le CHSCT sera consulté, pour la forme, le 10 août 2010. Question : dans un magasin dont l'effectif fond régulièrement ainsi que le nombre de postes de travail, que va-t-on proposer aux employé(es) de ce service qui ne soit pas une régression ??????????
Demain à qui le tour?
Commentaire de marlene (23/07/2010 19:43) :
cela fait un petit moment déjà que nous nous inquiétons du devenir des
employés, et cela n'est pas fini dès la rentrée d'autres postes
vont disparaitre et les conditions de travail vont être de plus en plus
stressantes et il faudra s'attendre à une augmentation des arrêts de
travail du à la cadence et la pression psychologique, alors debout ouvrez
les yeux et le 07 septembre soyons unis et nombreux sinon c'est la
mort de'un travail décent et de bonnes conditions de travail
Coup de gueule d'une auditrice de RMC - message vrai et poignant ! à lire et à écouter, à lire et à méditer !
22/07/2010 07:22
Coup de gueule : Laetitia écoeurée face à l'actualité mercredi 21 juillet 2010 à 11:50 Ce matin à 09h45, Laetitia, mère de famille habitant les Alpes Maritimes, nous faisait part de son écœurement face aux "déballages d'argent" actuels. Une confession poignante. Dire que je suis écœurée par ce qu’il se passe dans l’actualité, avec beaucoup d’argent, c’est un euphémisme… J’ai été perturbée par tous ces déballages d’argent sachant qu'en ce moment tout un chacun compte. On compte nos sous. Les gens se posent des questions. On se dit est ce qu’il n’y a pas de vulgarité à parler autant d’argent alors qu’il y en a tellement qui n’en ont pas… Et ces français qui n’en ont pas, ce n’est pas faute de travailler. Il faut bien s’entendre, il y a des gens qui travaillent en France, énormément, mais il y en a beaucoup qui n’ont plus rien à la fin du mois. Je fais partie du train. Ce matin je me suis réveillée, j’écoutais l’antenne et ça m’a écœuré. Je me suis dit on va où là ? Est-ce que les instances se rendent compte de la douleur du peuple français ? (pleurs) On travaille… On travaille dur, on ne paye même pas de vacances à nos enfants. Tous les jours mon mari emmène mes enfants à la plage pour leur faire croire que c’est les vacances… Mais ce n’est pas les vacances, on habite à coté de la plage. On a cette chance, on peut leur faire croire ça mais au fond de nous, on sait que ce n’est pas ça… Après, on rentre à la maison, les factures sont là et il faut les payer. On sert les dents. Et puis quand on allume la TV ou la radio et qu’on voit ça, on est écœuré. Tout cet argent donné. Un milliard donné à un copain. Un milliard d’euros donné à un copain. C’est quoi ça ?? (pleurs) Donnez les à des familles françaises méritantes, il y en a… Je ne parle pas de celles qui ont des difficultés, je ne veux pas stigmatiser les gens. Il y a méritant et méritant. Mais tout le monde a le droit au bonheur… Aujourd’hui le peuple français veut des réponses, savoir où il va, qu’est ce qui l’attend et à quelle sauce il va être mangé… Je fais les soldes pour habiller mes gosses, tous les ans on bouffe des sandwiches et pourtant j’ai un mari qui travaille. Il est aide soignant. Dans deux mois mon congé parental s’arrête. Ma boite a fermé. Tous les jours je me tords les tripes pour savoir ce que je vais faire à la rentrée pour mes gosses. Mais j’ai courage. Il faudra faire des ménages, j’irai faire des ménages. J’ai fait des gosses c’est à moi de les assumer et à personne d’autre…
Commentaire de marlene (23/07/2010 20:03) :
et oui elle a raison , beaucoup de personnes travaillent dur et
n'arrive pas à finir le mois sans être dans le rouge, ne jamais
pouvoir partir pour donner des vacances à ses enfants alors que l'on
travaile, ce n'est pas normal dans un pays comme le notre, on nous
taxe et on n'y arrive plus cessons de faire des jeux ou des millions
defilent alors que certains pleurs de ne pas pouvoir manger à leur faim
alors qui se tuent au travail MR LE PRESIDENT REGARDER CES PERSONNES ET NON
CELLES QUI ONT PLEIN D'ARGENT, cessez de les priviligiées et aidez
ceux qui souffrent de toutes vos taxes, aidez votre peuple et arrêter de le
détruire, vous vous en fichez car votre retraite sera elevee et votre
salaire a vie alors que celui qui est licencié perds tout SES DROITS meme
si il a travaile plus de 40 ans, cessez tout cela car le 07 septembre nous
serons unis et forts et nous ne cederons pas , cessez de nous
détruire...... MARRE Y'EN A MARRRE
Les syndicats critiquent une campagne de communication interne éloignée de la réalité du terrain. «J’ai un bon salaire pour le travail que je fais»,«Mon manager m’aide»,«J’ai des opportunités pour évoluer»,«Mon environnement et mes conditions de travail sont bons»… Depuis quelques semaines, ces assertions s’affichent sur des grands panneaux de 2 mètres sur 3 dans les espaces réservés au personnel des hypermarchés de Carrefour en France.
Ces 7 commandements incarnent le volet ressources humaines (RH) du plan stratégique à cinq ans impulsé par Lars Olofsson. Depuis qu’il est arrivé à la tête du numéro 2 mondial de la distribution, en 2009, il doit redorer le blason de l’enseigne et de son cours en Bourse. Qui ne cesse de s’effriter depuis que Bernard Arnault et Sébastien Bazin (respectivement patrons de LVMH et de Colony Capital) ont investi 4 milliards d’euros, devenant les principaux actionnaires du groupe. Olofsson veut «réinventer l’hyper» et faire de Carrefour «le commerçant préféré des Français». Présenté au début du mois en comité de groupe par le nouveau patron de Carrefour France, James McCann, le volet RH du plan a stupéfié les représentants de salariés. On se demande si c’est la réalité ou des objectifs», note le délégué central FO Michel Enguelz. Carrefour userait-il de la méthode Coué, en jouant sur l’ambiguïté de l’affirmatif ? «On est dans de la com, tranche le syndicaliste. Ils se foutent de notre gueule.» Contacté par Libération, le groupe n’a pas voulu commenter ce qui relève de sa politique en interne. Mais assure que le «plan personnel» se décline en actions concrètes. «Ils sont censés faire une sorte d’audit au niveau des salariés», dit Dominique Beltrand, secrétaire FO au comité central d’entreprise. Un vaste questionnaire pour sonder l’ambiance. Sur le terrain, les syndicats de salariés ne retrouvent pas la vision idyllique présentée par le plan. Pour eux, les projets de restructuration détériorent les conditions de travail. «L’absentéisme progresse», assure Enguelz. Il est passé de 2,3 millions de jours en 2007 à 2,5 millions en 2009. «Nous manquons de personnel», poursuit Jérôme Biava, délégué CFE-CGC. En 2009, 4 400 salariés (sur 120 000) ont quitté Carrefour France, pour un nombre d’hypermarchés constant. «Chez les cadres, la baisse des effectifs atteint 10%», avance Biava. Cet aspect pèse sur les perspectives de carrière alors qu’on peut lire dans le «plan personnel» : «J’ai des opportunités pour évoluer.» «Il y a un phénomène de déqualification», pense Michel Enguelz. Avec, d’un côté, la baisse des effectifs d’encadrement et, de l’autre, la perte de responsabilités affectant ces postes: «Aujourd’hui, tout est formaté, standardisé, dit Enguelz. Dans les points de vente, on applique des process décidés au niveau national. On attend moins des compétences et plus de l’exécution des tâches.» Même constat désabusé autour des salaires. Sandrine Viaud est déléguée CFDT. Les panneaux à la gloire du climat social ont été installés dès avril dans les réserves de son hyper, à Angers. Assistante de caisse, elle a dix ans de boîte et gagne 1 070 euros net par mois. En 2010, la hausse des salaires tourne autour de 1%. Une réalité en décalage avec la com du groupe. «C’est choquant», juge Dominique Beltrand, de force ouvriere. Miguel Enguelz craint, lui, la réaction des salariés. «Derrière ce plan, il n’y a rien, regrette-t-il. Ce sont des hommes de marketing qui nous dirigent. Le seul projet d’Olofsson, c’est 4 lignes d’objectifs financiers.» En Italie, en Espagne, en Belgique, c’est pire : le groupe a dénoncé les conventions collectives dont profitaient ses salariés pour s’aligner sur ses concurrents, moins-disant socialement. (Source Libération du 19/07/2010)