2011 Sources Ambition CE/miroir social Les stagiaires deviennent des ayants-droits des activités sociales et culturelles du comité d’entreprise. La loi dite Cherpion du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels ajoute à la liste des bénéficiaires du comité d’entreprise (aux côtés des salariés et de leur famille) les stagiaires (article L. 2323-83 al. 1 modifié du Code du Travail). Cette disposition est entrée en vigueur le 30 juillet 2011. Tous les stagiaires sont-ils concernés ? Presque tous, au sens de la nouvelle législation sur les stages. Tous les stagiaires sont concernés sauf les stages ou séquences d’observation des jeunes de moins de 16 ans (la semaine réalisée en 3ème) et les stagiaires de la formation professionnelle. Ce sont donc tous les autres qui réalisent un stage intégré à un cursus pédagogique scolaire ou universitaire, lié par une convention de stage et limité à 6 mois par année d’enseignement (nouvelle législation). Et si votre entreprise applique la nouvelle législation, il n’y en a plus d’autres ! Ont-ils accès à toutes les activités sociales ? En théorie oui. En pratique, sous réserve des conditions d’accès que le CE a édicté pour les salariés. Si l’accès aux prestations du CE se fait sous réserve d’une condition d’ancienneté minimale, elle s’applique aussi aux stagiaires. De même, s’il existe une condition de présence à une certaine date. Attention, édicter des règles spécifiques d’accès pour les stagiaires serait apprécié comme discriminatoire. Quid du budget pour financer leurs activités sociales ? La base de calcul des budgets étant le compte 641 « rémunération du personnel », votre budget inclut déjà les indemnités de stages qui devraient être logées dans le sous-compte 6414 « indemnités et avantages divers ». Cette nouvelle législation peut néanmoins servir de tremplin de négociation. L’occasion de vérifier la base de calcul. Pourquoi pas à l’occasion d’un examen annuel des comptes.
NOUVELLE ORGANISATION DU TRAVAIL : REUNIONS EXTRAORDINAIRES
11/10/2011 15:47
Chers collègues, Jeudi 13 Octobre, Marlène et Emma sont convoquées à 10h dans le cadre de leur mission de représentantes du personnel au CHSCT. Le CE sera convoqué à la suite à partir de 15h Il est essentiel que vos élues soient présentes car l'enjeu est important. Le magasin du Mans est magasin "test" sur la nouvelle réorganisation du PGC et nous avons une énorme responsabilité avant le déploiement dans tous les magasins. Nous attendons des collègues le plus grand soutien dans le travail que nous entamons afin que vos conditions de travail ne se détériorent pas encore plus que maintenant. Nous le savons, ce n'est pas simple car c'est un jour d'inventaire mais le choix de la date n'est pas de notre fait.
merci de votre attention
Pour les équipes, Jérôme BERSON, Délégué Syndical FO
Commentaire de papaolive (12/10/2011 10:33) :
tous avec vous, un peu de solidarité salariale, bon sang...
les discutions se font trop souvent en salle de pause...uniquement.
Quelques personnes volontaire ont le méritent d'aller devant, soyons
solidaire et constructif.
PRIMES chez CARREFOUR : LES NEGOS S'ENGAGENT ! Avec FO, les salariés demandent le PARTAGE !
10/10/2011 06:58
« La Direction s’engage sur l’année 2011 à renégocier avec les partenaires sociaux les modalités de la prime de vacances pour application en 2012. Cette négociation aura pour objet d’améliorer cette prime en la complétant par une partie variable de rémunération… » Tel est l’extrait de l’accord NAO 2011 arraché à la Direction Carrefour suite au mouvement historique du 9 avril 2011 qui avait touché la quasi-totalité des hypermarchés français. La négociation s’engage le 26 Octobre et le résultat est très attendu par les salariés Carrefour car il devra être à la hauteur de leur revendication principale : l’équivalent d’un mois de salaire !
Autre temps fort très attendu, celui de la négociation qui s’ouvre le 14 Octobre. La négociation sur la « prime aux dividendes » demandée par Force Ouvrière. Il est bien entendu qu’à la veille des fêtes de fin d’année, nous serons très attentifs sur le résultat de ces négos qui doivent être conclues avant le 31 Octobre.
Alors que des bouleversements importants sont attendus dans les mois à venir en termes d’organisation de travail, alors que les équipes Force Ouvrière sont mobilisées pour que ces changements ne soient pas source de polyvalence et de flexibilité accrue entrainant ainsi des conditions de travail exécrables, il va sans dire que nous sommes dans l’attente d’un message fort de la Direction et ce message doit passer par l’acceptation de nos revendications légitimes au vu de ce que chacun vit chaque jour sur son lieu de travail face à une clientèle de plus en plus étranglée financièrement.
et oui le profit toujours le profit les conditions de travail on
s'en fout ce qui nous manque réellement c'est des embauches
faire le travail chronomètré et en plus aider d'autres rayons cela ne
dure qu'un moment après, tout le monde est déprimé ou sur les nerfs
est-ce le but que d'être détruit par son travail? affaire à suivre et
en lisant les petites lignes et les mots cachés sur les nouveaux plans .
RESTER SOI MEME, LIBRE DE SES CONVICTIONS ET DE SES PENSEES ! ETRE FORCE OUVRIERE !
03/10/2011 23:42
Commentaire de marmotte (04/10/2011 13:12) :
malheureusement beaucoup on peur des représailles , tout le monde en a
marre mais tout le monde se tait si seulement dans notre pays on
s'unissaient tous pour bloquer le pays et tous les actionnaires qui
nous pourrissent la vie quotidienne heureusement que des experts et des
personnes "humaines " nous aident à nous défendre. ne les laissons pas
détruire ce que nos parents nous ont lègués "la liberté" l'égalité" et
la "fraternité" beaucoup d'entre eux ont sacrifié leur temps et leur
forces pour que nous ayons une vie descente et plus facile alors à nous ce
faire pareil pour nos générations qui arrivent....
ah on pourras pas dire que l'info n'a pas été transmise et
c'est bien que l'on ai chacun nos documents signés et approuvés ;
MAIS SI CELA CONTINUE ON N'AURA PLUS DE VACANCES ALORS QUE NOS AIEUX
SE SONT BATTUS POUR LES CONGES NOUS NOUS LAISSONS S'iNSTAURERE DES
LOIS NOUS REDUISANT CELLES-CI PENDANT LA PERIODE DE NOTRE CHOIX c'est
le monde en rétrogradation humanitaires mais en évolution constante de
machines qui remplacent l'homme
Fait du mois JDE Edition Sarthe 72 Commerce. Où s'arrêtera la frénésie des mètres carrés? ajouté le 6 mai 2011
Estimée à 53M€, l'extension de Family Village à Ruaudin créera 450 emplois supplémentaires sur place. À sa livraison en 2013, ce vaste ensemble commercial devrait générer un chiffre d'affaires de 155M€ pour 750 salariés. L'extension de Family Village amène la création de 22.000m² de surface de vente supplémentaire sur l'agglomération duMans. Face à une telle frénésie, certains acteurs tirent le signal d'alarme, redoutant l'éclatement de la bulle. Peut-on parler de frénésie commerciale auMans? En février dernier, la Commission départementale d'aménagement commercial de la Sarthe (CDAC) rendait un avis favorable au projet d'extension de Family Village. 22.000m² d'espaces commerciaux supplémentaires au sud duMans, comprenant des boutiques et un hypermarché de 5.000m². En décembre2009, c'est le projet Rives de Sarthe qui est validé par la préfecture, autorisant également 22.000m² sur la future zone de l'Ardoise au nord de l'agglomération. Si un rééquilibrage commercial nord - sud s'avérait nécessaire, reste à déterminer si LeMans ne frôle pas l'overdose de mètres carrés commerciaux. Un constat partagé par François Bayle, directeur de l'hypermarché Carrefour LeMans - Sud. «LeMans et sa périphérie ont une densité commerciale une fois et demie supérieure à la moyenne nationale. Il y a effectivement un trop plein». Machine à dire oui Depuis la réforme des Commissions départementale d'équipement commercial (CDEC), devenues CDAC en 2009, seuls les projets de plus de 1.000m² doivent être soumis à la commission. À la CCI duMans et de la Sarthe, on fait son deuil de l'ancien système. «Depuis la réforme, les CCI sont exclues des CDAC. Nous étions pourtant des gens raisonnables, favorisant des projets viables et rentables. Aujourd'hui, on autorise tout et n'importe quoi, alors que le gâteau de la consommation lui n'augmente pas», regrette son président Bernard Warain. En effet, sur l'année 2010 et le début 2011 en Sarthe, la CDAC a validé près de 50.000m² de surfaces commerciales et en a rejeté 850m². Ces refus correspondent à deux projets d'implantation retoqués, dont l'un a finalement été accepté par la Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC) cette année. Au plan national, ce sont 4,1millions de mètres carrés de nouvelles surfaces commerciales qui ont été autorisés par les CDAC. «Nous avons là un parc commercial français qui grandit de 3,5% par an, alors que la consommation progresse seulement de 0,5%», rapporte Pascal Madry, directeur de la fédération Procos, spécialiste de l'urbanisme et du commerce spécialisé. Des mètres carrés qui, selon la fédération, se concentrent principalement sur la périphérie des agglomérations. «Dans les années 2000, les collectivités locales ont eu besoin de renforcer leur attractivité et leur rayonnement en développant la périphérie. Il suffit d'observer les chiffres: en 35 ans, elles ont autorisé en France 60millions de mètres carrés commerciaux, dont la moitié ces dix dernières années». L'emploi menacé? Il plane toutefois sur cette surenchère de mètres carrés la menace de cannibalisation du marché. Car dans ce contexte de ralentissement de la consommation, la tentation de réduire la voilure est palpable chez certaines enseignes. En multipliant les implantations afin de réaliser des économies d'échelle, ces dernières peinent à réaliser des démarrages convaincants, faute d'un marché suffisant pour absorber ces nouvelles surfaces. «Il y a toujours un objectif derrière ces mètres carrés supplémentaires, ajoute Bernard Warain. En multipliant les extensions, on s'assure de proposer à la revente un bien immobilier plus important». Mais faut-il pour autant tirer le signal d'alarme? Rien que sur les trois premiers mois de l'année, les projets autorisés par la CDAC de la Sarthe généreraient 630 emplois. Des prévisions dopées par Family Village et ses 450 créations de postes sur place, véritable bouffée d'oxygène pour un sud-est manceau moins favorisé en matière d'emplois. Reste que pour transformer l'essai, le consommateur doit être au rendez-vous. Et face à cette recrudescence d'implantations, le report vers d'autres enseignes constitue une menace latente. «On parle de créations d'emplois à Family Village, mais on oublie que cette zone en détruira ailleurs. Si l'on perd du chiffre d'affaires, on sera obligé de réduire les effectifs de nos magasins», reconnaît François Bayle. Les dommages collatéraux commenceraient-ils à se faire sentir? L'enseigne de hard discount Le Mutant annonce en effet un plan de restructuration prévoyant suppressions d'emplois et fermetures de magasins. Des mesures qui concernent la Sarthe. Family Village. Auchan chasse sur les terres de Carrefour Commerce. Où s'arrêtera la frénésie des mètres carrés? Family Village II fait entorse à son concept. La future zone commerciale accueillera une grande surface alimentaire de 5.000m² sous pavillon Auchan. Un nouvel hypermarché qui devrait amener la création de 200emplois. Alors qu'à l'implantation de Family Village I en 2007, c'était le concept du centre lui-même qui faisait office de locomotive, dans le cas de Family Village II la création d'une surface alimentaire justifiait à elle seule le projet. «La présence d'Auchan permettra d'apporter aux consommateurs de Family Village un complément de services et surtout de densifier la fréquentation du site en créant de la régularité», explique Jacques Nicolet, président du Conseil de surveillance d'Altarea Cogedim, investisseur du projet. Pour Auchan, c'est surtout l'occasion d'établir une première tête de pont au sud de l'agglomération mancelle. L'enseigne nordiste dispose déjà de 13.182m² en zone nord, le plus gros hypermarché sarthois, mais ne totalise que 11% des mètres carrés alimentaires du département, derrière Leclerc et Carrefour. Car avec 11.500m² sur le Centre Sud, Carrefour est en première ligne et craint une fuite de sa clientèle. «C'est un concurrent qui arrive sur notre zone secondaire, s'alarme François Bayle, directeur de l'hyper. Il y a un risque de glissement de notre clientèle qui privilégiera la proximité et non plus l'enseigne elle-même». Du côté d'Auchan, on se veut rassurant. «Nous ne chassons pas sur les terres de Carrefour, puisqu'il n'y aura pas de glissement du Centre Sud vers Ruaudin. Ce ne sont pas les mêmes clients, Carrefour Sud étant une grande surface de proximité», souligne Éric Brilland, directeur de l'hyper de la zone nord. Pourtant approché pour s'implanter dans Family Village, Carrefour a décliné l'offre, préférant sans doute éviter de se tirer une balle dans le pied dans cette zone. Et dans cette guerre d'enseignes, l'une des premières victimes pourrait être le Carrefour Market de Mulsanne, en première ligne face à l'arrivée d'Auchan à Ruaudin. ZOOM «Tout le monde va trinquer» Commerce. Où s'arrêtera la frénésie des mètres carrés? Pourquoi une telle explosion des mètres carrés commerciaux ces dernières années? Nous sommes dans une fuite en avant des collectivités, promoteurs et distributeurs. Pour ces derniers, la multiplication des implantations est un des seuls leviers restant pour réaliser des profits dans un environnement marqué par la concurrence et la baisse de la consommation. Or, on atteint le point de rupture entre création de surfaces commerciales et évolution de la consommation. Tout le monde va trinquer: les actifs immobiliers vont se déprécier et les collectivités devront gérer des friches commerciales là où elles pensaient développer de l'emploi. N'est-ce pas exagéré de parler de friches commerciales? Absolument pas! Le développement des périphéries assèche les centres-villes. Nous constatons des taux de vacances de locaux commerciaux de 10 à 14% contre 5% il y a dix ans. On commence par ailleurs à observer ce phénomène en périphérie d'agglomérations comme Metz ou Poitiers, où des enseignes ferment des points de vente et repositionnent leurs magasins. Les collectivités doivent prendre leurs responsabilités et adopter une vision de territoire plutôt que d'opportunité. Préfecture de la Sarthe
Commentaire de marmotte (04/10/2011 12:53) :
et oui, plein de commerces partout et beaucoup de fermetures aussi, les
conditions de travail pénibles et salaires bas dans tout cela on oublie
l'etre humain seul le profit est intéressant où va notre pays? que
vont devenir les enfants ? quel est leur avenir? des conditions de vie des
pays pauvres?
