FORFAIT PAUSE ET NETTOYAGE DES TENUES : LES SALARIES GAGNENT ENCORE !
14/07/2011 12:48
Le Dauphiné Libéré - Le conseil des prud’hommes de Bonneville vient de trancher et a donné raison aux 25 salariés de Carrefour qui dénonçaient le fait que leur pause soit incluse dans leur salaire,rapporte nos confrères du Dauphiné Libéré. Pour mémoire, les salariés sallanchards voulaient obtenir le paiement d’arriérés et de rémunération grâce à trois arrêts rendus simultanément en février dernier par la chambre criminelle de la Cour de cassation. La haute juridiction avait estimé que la rémunération forfaitaire des temps de pause accordés à certaines catégories de personnel ne devait pas être incluse dans le calcul du Smic. Or jusqu’en 2009, Carrefour avait fait le raisonnement inverse. Bref Carrefour vient donc d’être condamné à verser rétroactivement aux 25 salariés pas moins de 56 000 €. Une somme qui comprend aussi les frais d’entretien des tenues soit près de 15€/mois. En plus les salariés ont obtenu chacun des dommages et intérêts à hauteur de 100 €. La déléguée syndicale CFDT Edwige Bernier de Carrefour Sallanches se montrait très satisfaite de ce jugement.
L’adhésion d’Apgis à la société Covéa a été approuvée par l’assemblée générale de cette dernière ainsi que par celles des différents groupes qui la composent. Apgis devrait bientôt faire partie intégrante de la société Covéa, aux côtés de la Maaf, de MMA,et de la GMF. En effet, les assemblées générales des différents groupes concernés ont approuvé la décision d’Apgis de rejoindre Covéa. Il ne manque plus, pour qu’elle devienne effective, que l’autorisation de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP). La participation d’Apgis à Covéa devrait permettre aux deux groupes de développer mutuellement leurs compétences en assurance de personnes. Apgis pourrait profiter des réseaux commerciaux au sein de Covéa, qui de son côté bénéficierait d’une expertise nouvelle aussi bien en matière de santé qu’en prévoyance collective. L’institution Apgis reste cependant largement autonome par rapport à Covéa, que ce soit en matière de gestion, de ressources humaines, d’organisation, ou encore d’informatique. Elle conserve de plus la maîtrise de sa stratégie et de ses coûts. BM Source Apgis
et oui prévention! prévention! c'est important alors quand je lis
qu'il y a moins d'accidents de travail depuis que ces magasins
sont en test malgré l'AUGMENTATION DES SALARIES ( ou sont les
employés, car nous ne sommes pas nombreux dans chaque rayons), où est noté
la cadence demandée, ( dépotage , remplissages des rayons en quelques
heures uniquement)car ce qui n'est pas dit c'est que l'on
nous demande de plus en plus de choses avec moins de bras et moins de temps
pour le faire avec des pressions quotidiennes pour aller de plus en plus
vite. affaire à suivre car à notre éoque la machine à plus de valeur que
l'être humain.
QUAND UNE MOBILISATION SANS RETENUE EST LANCEE, CELA PAIE !
09/07/2011 05:57
Monoprix: fin de la procédure à l'encontre du salarié mis à pied
Monoprix éteint la polémique née de la mise à pied d'un salarié L'employé du magasin Monoprix de la rue Canebière à Marseille fera finalement l'objet d'une mise à pied d'une journée. Agé de 59 ans, proche de la retraite, il avait été mis à pied pour avoir récupéré deux salades et six melons dans une benne du magasin. Cette sanction disproportionnée avait soulevé le cœur de l'opinion publique. A tel point que Monoprix a fait machine arrière. Monoprix sauve la face. L'enseigne vient d'annoncer que l'employé du magasin marseillais de la Canebière ne fera finalement l'objet que d'une simple mise à pied d'une journée seulement. Agé de 59 ans, ce salarié avait fait l'objet d'une mise à pied pour avoir récupéré deux salades et six melons dans la benne du magasin. Or, rappelle Monoprix, le règlement intérieur l'interdit. "Il stipule qu'un salarié ne soit pas emporter ou utiliser, pour son propre compte, sans autorisation des marchandises appartenant à l'entreprise. Il est ainsi de la marchandise destinée à être jetée", indique le groupe détenu par Casino et les Galeries Lafayette. Ce règlement permet de lutter contre la consommation de produits avariés. Le 27 juin, le salarié de Monoprix, qui travaille depuis huit ans dans cet établissement, avait récupéré ces fruits et légumes dans le magasin. Il avait été contrôlé à la sortie. Dans la foulée, la direction du magasin avait entamé une procédure à son encontre. Le 6 juillet, il était mis à pied. Dès lors, ce père de six enfants était susceptible de perdre son emploi, deux ans seulement avant de pouvoir partir à la retraite. Rendue publique, l'affaire a fait grand bruit. Le compte Facebook de Monoprix a été assailli d'appels au boycott, d'insultes et de menaces. Et, en quelques heures, les forums de discussion sur internet se sont remplis de témoignages dénonçant d'autres mises à pied et licenciements pour des affaires analogues. A tel point que, en 24 heures, l'enseigne a été contrainte de publier quatre communiqués sur Facebook pour rassurer ses clients. Il en allait de sa réputation d'enseigne "bobo" et "développement durable". "Aucune autre mesure n'est prise à l'encontre du salarié. Il reprend ses fonctions dès aujourd'hui", précise aujourd'hui l'enseigne. BM
Commentaire de marmotte (09/07/2011 10:54) :
je suis contente que ce salarié ne soit pas licencié, mais j'espère
qu'il n'aura pas de pression qui le pousseront à démissionner car
nous savons trop comment cela se passe que ce soit cadre ou non,affaire à
suivre